Nous sommes le 20/01/2021 et il est 18h29 TU+2 - "L'Eglise attend de vous tous un puissant secours dans sa détresse" (Eugène de Mazenod, 1823)

Personne de Jésus et Foi chrétienne
Trois Partages de Conférence carême 2013

(Animation Paroisse Saint Jean, Maroua (Cameroun) - jb musumbi, omi)



Chrétiens Eglise Saint Jean Maroua Cameroun

Jésus : quelqu’un à accepter
La foi est consentement

(Premier partage: Jeudi 28 février 2013)

(Source : Pierre Talec, Les choses de la foi. Croire à l’essentiel, Centurion, Paris, 1973, p. 59+)

Parole de Dieu : Jean 1, 35-51)

Le lendemain, Jean se trouvait de nouveau au même endroit avec deux de ses disciples. Fixant son regard sur Jésus qui marchait, il dit : « Voici l’agneau de Dieu. » Les deux disciples écoutèrent cette parole et suivirent Jésus. Alors Jésus se retourna et voyant qu’ils s’étaient mis à le suivre, il leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils répondirent : « Rabbi – ce qui signifie Maître – où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait et ils demeurèrent auprès de lui, ce jour-là ; c’était environ la dixième heure.
André, le frère de Simon-Pierre était l’un de ces deux qui avaient écouté Jean et suivi Jésus. Il va trouver, avant tout autre, son propre frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie ! » - ce qui signifie le Christ. Il l’amena à Jésus. Fixant son regard sur lui, Jésus dit : « Tu es Simon, le fils de Jean ; tu seras appelé Céphas » - ce qui veut dire Pierre.
Le lendemain, Jésus résolut de gagner la Galilée. Il trouve Philippe et lui dit : « Suis-moi. » Or, Philippe était de Bethsaïda, la ville d’André et de Pierre. Il va trouver Nathanaël et lui dit : « Celui de qui il est écrit dans la loi de Moïse et dans les prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. » « De Nazareth, lui dit Nathanaël, peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe lui dit : « Viens et vois. » Jésus regarde Nathanaël qui venait à lui et il dit à son propos : « Voici un véritable Israélite en qui il n’est point d’artifice. » « D’où me connais-tu ? » lui dit Nathanaël ; et Jésus de répondre : « Avant même que Philippe ne t’appelât, alors que tu étais sous le figuier ; je t’ai vu. »
Nathanaël reprit : « Rabbi, tu es le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » Jésus lui répondit : « Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois. Tu verras des choses bien plus grandes. » Et il ajouta : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme ». 

Thème

Le but du carême est la recherche de Dieu : retourner vers Dieu en évitant le péché et en pratiquant la charité, l’amour envers Dieu et envers le prochain.

Nous vivons ce Carême dans le contexte de l’Année de la foi. La foi chrétienne se présente à nous sous plusieurs formes. Une des explications de la foi, c’est qu’elle est CONSENTEMENT. Mais qui est ce Jésus en qui nous devons manifester notre foi ? Jésus est quelqu’un à accepter. Aujourd’hui nous voulons vérifier notre capacité d’accepter Jésus dans nos vies.

Compréhension

La foi est consentement, c’est-à-dire acceptation, accord, adhésion, agrément, approbation, assentiment, permission. Par ex. Donner, accorder, refuser son consentement ; se marier sans le consentement de ses parents. Bref, la foi est adhésion au projet de Dieu sur nous ou mieux adhésion à sa parole.

La lettre aux Hébreux (11, 1) définit clairement la foi comme : « une manière de posséder déjà ce qu’on espère, un moyen de connaître les réalités qu’on ne voit pas. »

Chemin de la foi

Sur le chemin de la foi, Jésus est présenté comme le Passant ou celui qui passe ; et le disciple comme celui qui fixe. Ce mouvement du disciple qui fixe et du maître qui passe est une des attitudes fondamentales de la foi.

Premier tableau : Que voulez-vous ?

Deuxième tableau : Qu’entendez-vous ?

Troisième tableau : Que voyez-vous ?


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Jésus : quelqu’un d’engageant
La foi est fidélité

(Deuxième partage: Jeudi 07 mars 2013)

(Source : Pierre Talec, Les choses de la foi. Croire à l’essentiel, Centurion, Paris, 1973, p. 75+)

Rappel : Jésus : quelqu’un à accepter, car la foi est consentement. Que voulez-vous ? Qu’entendez-vous ? Que voyez-vous ? Aujourd’hui nous disons : Jésus est quelqu’un d’engageant, car la foi est fidélité.

Parole de Dieu : Luc 18, 35-43)

Or, comme il approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, en train de mendier. Ayant entendu passer une foule, il demanda ce que c’était. On lui annonça : « C’est Jésus le Nazôréen qui passe. » Il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour qu’il se taise ; mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s’arrêta et commanda qu’on le lui amène ; quand il se fut approché, il l’interrogea : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue ! » Jésus lui dit : « Retrouve la vue. Ta foi t’a sauvé ! » A l’instant même il retrouva la vue et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Tout le peuple voyant cela fit monter à Dieu sa louange.

Mystère de la foi

La lettre aux Hébreux (11, 1) définit clairement la foi comme : « une manière de posséder déjà ce qu’on espère, un moyen de connaître les réalités qu’on ne voit pas. »

Pendant l’Eucharistie, après la consécration, le célébrant dit : « Il est grand le mystère de la foi », et le peuple de Dieu répond : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »

Ou encore le célébrant dit : « Proclamons le mystère de la foi », et le peuple répond : « Gloire à toi qui étais mort, gloire à toi qui es vivant, notre Sauveur et notre Dieu : Viens, Seigneur Jésus ! »

Sur le chemin de la foi, le Christ est la lumière qui éclaire tout homme, « La lumière luit dans les ténèbres ». Est-ce pour cela que le Christ aime se révéler dans les aveugles ?

Comme dans la plupart des miracles, l’homme fait appel, Jésus répond : « Ta foi t’a sauvé ». chose commune aux évangélistes : « L’aveugle suivit Jésus ». Pour se faire reconnaître, le Christ attend que les autres se manifestent d’abord.

La foule ? la foule c’est le moi aveugle, le moi raviné par le chagrin et les larmes. Ne cherchons pas l’aveugle ailleurs. il est là, à l’intérieur de nous-mêmes, alors que nous sommes si extérieurs à nous-mêmes. La foule, c’est les autres. On est soi-même la foule anonyme. Jésus connaissait la foule.

Sur le chemin de la foi, il faut savoir répondre à la question : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Que veux-tu que je fasse pour que tu deviennes croyant ? la foi qui sauve est celle qui éclaire l’homme sur lui-même. Etre fidèle à Dieu c’est être fidèle à soi-même. On comprend alors le prophète Jérémie lorsqu’il dénonce l’incrédulité de ses contemporains : « La fidélité est morte ; on en parle plus » (Jérémie 7, 28).

CROIRE, c’est être certain que la parole de Dieu ne trompe pas en admettant que soi-même on puisse se tromper et même s’aveugler ! TROMPER Dieu consciemment, tromper les autres, se laisser sciemment tromper par soi-même, voilà qui ressemble au péché impardonnable qui est le propre de celui qui refuse la lumière : le Prince des ténèbres.

Prendre la suite

a/ Bien aller avec le Christ

SUIVRE, c’est un maître-mot de l’Evangile ; c’est aussi un maître-mot de la vie : « Venez. Suivez-moi. » on entend cela tous les jours. Dans le langage courant le mot suivre évoque une attitude passive. Est-ce parce que celui qui suit se trouve derrière ? d’où, l’expression, par exemple : « suivre comme un mouton ». et pourtant suivre indique un mouvement dynamique.

  1. Suivre le Christ, c’est d’abord reconnaître Dieu qui vient à l’homme sous les traits du Pasteur. (le guide est à la fois celui qui ouvre et ferme la marche).
  2. Suivre le Christ, c’est alors accepter que Dieu nous poursuive de son amour, nous précédant et suivant dans tous nos faits et gestes.
  3. Suivre le Christ, c’est cheminer avec lui comme avec un compagnon préféré. Mettre ses pas dans les siens.

b/ Tout baptisé est disciple

Clarification. « L’engagement d’un chrétien n’est pas un engagment chrétien parmi d’autres. Pour un baptisé, être engagé ne veut pas dire être enrôlé dans un mouvement, donner un peu de temps pour un groupement, rendre service. L’engagement du chrétien ce n’est pas autre chose que la plongée du baptisé dans la vie au Christ ressuscité. Le chrétien engagé non seulement est « revêtu du Christ », bien plus, le baptisé « a le Christ dans la peau ! » (p. 86) »

c/ Des gestes prophétiques

d/ Libre d’être esclave


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Comment empoisonner ma vie? Comment trouver la paix du coeur?

(Troisième partage: Jeudi 14 mars 2012)

(Source: Editions des Béatitudes 1984-2009, 25 ans d’édition, 25 auteurs donnent dix conseils)

Parole de Dieu: Prenez mon joug.

Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger (Matthieu 11:28-30)

Lire le contenu de ce partage dans la page Carême 2012.

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